Voilà j’ai décidé de commencer ce nouveau projet
Pour partager mes coups de coeur, mes obsessions, ma passion pour les bijoux vintage, la photographie de mode, les muses, les années 70 et 80, Diana Vreeland, la Café Society, les bottes de cowboy, et mille autres choses encore.
Pour créer du lien.
Parce que je n’ai pas envie de subir la dictature de l’algorithme.
Parce que je n’ai pas envie de faire des reels et tiktokiser ma prise de parole.
Parce que j’ai envie d’un format plus long, plus bavard, mais facile.
Parce que les blogs, c’était vachement bien en fait !
Parce que plusieurs copines ont franchi le pas, dont mon amie Marine Neuilly, qui elle-même vient de lancer sa newsletter.
Bref, ça fait longtemps que je réfléchis à une nouvelle façon de communiquer… Alors je me lance dans ce nouveau format, je l’ai appelé Please Loves. Il réunit l’ADN de Please et tout ce que j’aime. Tout simplement.
Je ne sais pas encore à quelle périodicité. Nous verrons bien.
Alors voici mon premier sujet…
Il me fallait un prétexte pour me lancer (toujours plus facile), du coup, je profite du nouvel épisode de Please Radio que je viens de publier. Oui après une longue pause l’année dernière (le lancement de Pleaseness et deux énormes pop-ups au Printemps m’ont laissée exsangue), j’ai décidé de reprendre l’enregistrement des podcasts.
Et c’est Yasmine Eslami que j’ai eu envie d’interviewer.
On connaît sa marque de dessous chics, lancée il y a une dizaine d’années. Ses muses incendiaires dont Jeanne Damas et Adèle Farine. On connait moins son parcours. Et c’est son passage chez Vivienne Westwood dans les années 90 qui m’a super intéressé. Et ce pour plusieurs raisons.
La femme Vivienne Westwood
Reine de l’underground et du punk, elle a développé un vocabulaire à elle, emprunt de références au XVIIIe siècle, à la Belle Epoque, et à la France, dont elle est une fervente admiratrice (scoop, Yasmine m’a confié qu’elle parle très bien le Français). Aujourd’hui, à plus de 80 ans, elle est toujours aussi punk, est une activiste écologiste, et elle continue de fasciner, rien qu’à voir toutes les jeunes filles qui portent ses bijoux fantaisie. (Ma fille bave devant ce collier de Bella Haddid).
Les défilés des années 90
Yasmine évoque les défilés à Londres et à Paris avec toutes les tops Linda, Kate, Shalom, Eva, Helena, Christy… qui, bien que super copines, se scrutaient backstage pour savoir qui portait la meilleure tenue… J’adore !
Elle raconte la chute de Naomi Campbell chaussée de plateform shoes complètement délirantes. Je ne connaissais pas l’histoire de cette chute, apparemment elle est restée célèbre dans les annales de la mode. Naomi raconte qu’après ce show, elle a été contactée par d’autres maisons qui voulaient qu’elle retombe pendant leur défilé… Y’a jamais de mauvais buzz. Lol.
On a aussi parlé de Kate Moss qui défile avec la plus petite mini jupe du monde (oubliez les mini looks Miu Miu de l’année dernière) et qui mange un Magnum en cachant à peine sa poitrine. Je vous invite à regarder tout le défilé ici… Une mannequin fait même lécher sa glace par quelqu’un dans l’assistance, subversif et réjouissant… On voit vraiment que les filles s’amusent, jouent la comédie. Pourquoi la mode d’aujourd’hui a oublié ce côté festif ?
Le Londres trashy des années 80 et 90.
Malheureusement, je ne l’ai pas connu, mais c’est assez fou de se dire que c’est dans la capitale du capitalisme qu’est né le mouvement punk et destroy. Vivienne Westwood et Malcolm McLaren avaient leur boutique au 430 Kings Road (dans le très chic quartier de Chelsea). Cette boutique mythique a changé plein de fois de noms : Paradise Garage, Let it Rock, Too Fast To Live, Too Young To Die, Sex, Senditionaries : Clothes for Heroes, World’s End… Ils ont changé le nom et la déco de leur boutique au fur et à mesure que leur mode et leurs idées évoluaient. Quelle liberté ! Avec Biba (une autre boutique de King’s Road dont je vous parlerais sûrement un jour), ça fait partie des endroits que je fantasme. Imaginer tous ces gens en quête de looks, d’inspiration…
Voilà, ça fait déjà pas mal de raisons d’écouter le podcast consacré à Yasmine. Evidemment, elle parle de bien d’autres choses, mais je voulais faire un petit focus sur ses années Westwood que j’ai trouvées super inspirantes !!!
Vous pouvez écouter l’épisode sur Spotify ou sur Apple Podcast.
On va faire court pour la première newsletter, je voudrais ni vous ennuyer, ni vous effrayer tout de suite…
En attendant, la prochaine newsletter, portez-vous bien !
Olivia
Et si ça vous plaît, n’hésitez pas à partager. Et ça ne vous plaît pas, on se désabonne… Pas grave, on reste amis quand même :-)
Je vous présente Please Loves
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